9 avril 2010
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00:38
j'ai été déçue,
quand vous m'avez lâché la main,
j'ai été déçue,
quand votre promesse vous n'avez pas tenue;
elles me manquent nos causeries,
il me manque l'intérêt que vous me portiez;
j'ai été si déçue,
que vous me refusiez votre amitié;
alors je vous ai laissé parler,
alors je vous ai laissé vous tromper,
alors je vous ai laissé me lâcher...
pour ne pas vous faire mentir...
pour ne pas souffrir...
6 mars 2010
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22:43
je vous remercie tous chers visiteurs, qui avez acceptés, par vos commentaires de laisser vos impressions concernant ce dessin,
les résumés de vos coms, sont à la fin de cet article,
vous n'êtes pas sans savoir, que les couleurs ont une représentation symbolique,
quand j'étais plus jeune, et même encore plus jeune que ça, le jaune représentait le "cocufiage"
il est vrai, que la vie m'a offerte d'être cocue bien souvent, le mot cocue, étant employé ici, dans le seul sens de la trahison,
cocue par mon père, cocue par le conjoint, cocue par le travail...cocue par la vie
et pourtant, cette fois le jaune de mon dessin...
Mes mots sont vos mots
depuis des ans, dans une indifférence totale,
elle s'est repliée sur elle- même,
le temps s'est suspendu,
elle a lutté contre les monstres du passé,
elle a trouvé des souvenirs entremêlés,
elle a impressionné ceux qui l'entourent,
les rendant impuissants,
face à ses gémissements, face à ses non-dit,
face à son silence,
elle a encaissé des coups tordus,
ses tourments,
je les ai dessinés,
elle a ainsi pu les regarder,
comme dans un miroir,
un miroir d'âmes volées,
le miroir d'Orphée,
de l'autre côté, quand elle l'a traversé, elle a retrouvé la grotte de son enfance,
une grotte,
pas plus grande qu'un terrier de marmotte,
peuplée de lutins, de monstres gentils,
qui lui ont montré,
son intérieur, extériorisé,
sous formes de visages enchevêtres,
ressemblant à des choux fleurs,
apeurés à l'idée d'être mangés,
qui lui ont montré,
comment s'écouter,
comment se supporter,
comment se parler,
comment déposer son chagrin,
dans la grotte de son enfance,
dans sa grotte imaginaire,
il était une voix,
celle d'un chien sympa, des voix douces et chaudes,
de celles qui n'existent pas, que seuls, entendent les enfants,
elles l'ont fait sortir du miroir,
et le vilain petit canard,
se sent devenir un cygne qui,
même si il lui faudra encore des mois,
pour comprendre ce que veut dire "moi",
sait maintenant ce que représente,
le jaune de mon dessin,
ce visage d'enfant,
qui attend paisiblement,
sans tristesse, ni angoisse,
l'émergence d'un printemps,
ce visage de bébé,
c'est tout simplement une âme,
et les âmes n'ont pas d'âge,
le jaune de mon dessin, c'est le jaune de la vie, c'est le jaune du soleil, c'est le jaune du pistil des fleurs,c'est le jaune qui éclaire...
vos mots sont mes mots
voici les résumés de vos commentaires
pour CRIKETTE dessin en cours 2 ce sont des histoires d'hommes, entremêlées
pour LE PIERROT un monde de petits lutins, qui se cachent dans des grottes
pour CLO le temps suspendu, attente paisible d'émergence, ni tristesse, ni angoisse
pou ULYSSE "soulagement", les visages donnent l'impression de sortir d'un tourment
ANNIELAMARMOTTE voit une marmotte qui sort de son terrier, c'est le printemps
BRICABROMOI me dit si miroir...reflet...
ELISA D'ARGENTINE lui donne pour nom "songe"
LAETITIA voit des visages entremêles
BERNARD voit un chien sympa
pour CATH "espérance"visages graves, voire tristes, qui regardent une sorte d'oeuf, qui contient des visages en devenir
PAPY MARTIAL beaucoup de monde qui se bousculent, arriveront-ils tous à la sortie
pour DENIS "indifférence", quelque chose de grave dans l'indifférence totale, dans une société qu'il ne faut pas déranger, oeuvre forte, pleine de sensibilité
GAZOU voit des monstres débonnaires qui montrent gentiment, ce que nous ne savons pas voir
BERNARD se dit impressionné par mes dessins
FAB "communion entre les hommes", multi-langue qui savent se parler, s'écouter, se supporter
AMEDE voit un profil d'incas, une tête pas sympa, des traits en forme de choux fleur qui ont peur d'être manger, un dessin pas joyeux, une fusion imparfaite d'êtres
pour LAOPHI "intérieur extériorisé", il était une voix...des voix
PADELAPOINTE voit un canard, un cygne, un bonhomme, il dit que c'est un dessin qui interpelle
pour SHERRY, beaucoup de visages, certains en souffrance, "miroir voleur d'âme"
GEO "réprobation, remontrance", contrition dans les traits, pas de joie pas d'éveil, volumes qui se replient sur eux-même
SITELLE un grand "moi", fait de petits "mois", sourient, encaissent les coups tordus, gémissent, se plient, tournent en haut, vers la droite, vers l'avenir
NINA D'ISTANBUL nomme "éveil ou réveil", la couleur choisie, le jaune pour entourer le dessin, les figures du centre montrent des milliers de sentiments, doutes, silences, un visage de bébé, comme un soleil, dans le jaune, qui naîtrait où renaîtrait à des jours nouveaux
HEYOKA pense que j'ai un style marqué, qui pourrait être utilisé pour des écrits
MOUNULENNA cela lui donne envie d'essayer la peinture automatique
alors moi je le nomme
"mes mots sont vos mots
vos mots sont mes mots"
Orphée link http://fr.wikipedia.org/wiki/Orph%C3%A9e_(film,_1950)
28 février 2010
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13:46
A première vue la tempête a fait de gros dégâts dans certaines régions, mon secteur n'a pas été trop touché, mais j'ai une pensée pour tous ceux , fidèles visiteurs, et autres, pour qui c'est peut-être galère aujourd'hui, c'est pas grand chose, mais je vous souhaite que tout aille pour le mieux maintenant,
amitié, rejane
18 janvier 2010
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01:00
il était une fois, un ouvrier,
qui travaillait devant chez moi;
un ouvrier,
qui ressemblait à un ouvrier,
avec sa tenue d'ouvrier;
un ouvrier, qui avait quelque chose de particulier;
dans sa machine,
qu'il conduisait à l'aise,
il semblait avoir des ailes;
cet ouvrier,
qui travaillait à réparer,
la route goudronnée,
ne semblait pas gêné,
par la pluie qui tombait;
cet ouvrier,
semblait danser et chanter,
dans sa machine,
le soleil était entré;
lui seul savait,
comment réparer,
la route goudronnée,
pour que moi, je puisse passer,
cet ouvrier,
avait quelque chose de particulier,
qu'ont les hommes,
quand dans leur vie,
un bonheur est entré...
je remercie, tous ces "travailleurs de l'ombre",
qui nous permettent d'aller et venir dans des lieux,
par leur travail, sécurisés,
qui nous permettent d'aller et venir dans des lieux,
par leur travail, propres et odorants
et je vous dit, pour avoir exercer un de ces métiers,
respect !!!
7 janvier 2010
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25 novembre 2009
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14:30
tu viens d'un autre temps,
qui raconte des histoires,
des petits bouts d'histoire,
qui alimentent, chaque jour, tes rêves et tes cauchemars,
des petits bouts d'histoire,
pour te dire,
que le monde est imparfait,
qu'il existe des méchants,
tu viens d'un autre temps,
et pourtant dans ce temps,
à bien des enfants,
on raconte des histoires,
à tout instant du jour,
de partout et d'ailleurs,
quand face à l'écran,
des infos alimentent,
leurs rèves et leurs cauchemars,
et tu ne sais comment,
protéger ton enfant,
alors il faut aussi savoir,
raconter des histoires,
des histoires de gentils,
et puis n'oublie jamais,
que toujours une fin,
doit avoir une histoire, un petit bout d'histoire,
pour alimenter la pensée des enfants, remis au lendemain,
un lendemain si loin,
dans l'esprit d'un enfant,
21 novembre 2009
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11:36
du papier, un fusain,
et voilà que tu viens,
belle dame, toi seule sais,
vraiment qui tu es,
si fragile tu me parais,
je ne sais pourquoi,
une nuit je t'ai dessinée,
toi la femme si entourée,
pourtant si seule tu étais,
quand le dos tu as tourné,
la belle... je ne sais où tu étais cachée,
mais quel plaisir j'ai eu à te dessiner
19 novembre 2009
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12:47
petites filles aux yeux doux,
petites filles je vois bien,
dans vos yeux malicieux,
dans vos yeux qui scintillent,
de colère, de plaisir,
dans vos yeux qui taquinent,
dans vos yeux, je vois bien,
que vos rêves sont,
comme les miens,
petites filles aux yeux doux,
vos rêves gardez-les bien,
car d'un rève d'enfant,
de belles choses l'on fait,
petites filles aux yeux doux,
moi je vous le dit,
les garçons aussi, savent rêver...
dans les yeux doux de mes enfants,
dans les yeux doux de leurs enfants,
moi je le sais, moi je l'ai vu...
9 novembre 2009
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21:52
et si...
9 novembre 2009
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