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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 10:37


donnes moi des crayons, donnes moi des feutres, donnes moi ce que tu veux et je te ferai un beau dessin enfantin;
montres moi un modèle, donnes moi une feuille, donnes moi une toile, donnes moi ce que tu veux,  je te ferai un beau dessin enfantin;
un jour, que j'étais enfoncée dans mon vieux fauteuil, un carnet à la main, que je cherchais les mots, pour un courrier, si barbant, que je me suis assoupie;
quand j'ai commencé à émerger, il faisait nuit...
j'étais bien, et ma main de commencer à bouger...fébrile, elle s'est mise à écrire;
du papier j'ai acheté, des fusains et des craies je me suis procurée;
c'était , il y a trois ans...
peu à peu j'ai compris, que, je me promenais...

là où tout est différent...dans mon inconscient
...






    j'ai installé mes dessins sur la cheminée;
    chaque jour qui passait, me montrait
    un détail;
    la lumière qui changeait,
à chaque
    heure me disait, ce qu'il y avait à voir;

    alors, j'y suis revenue...
   
       








sur mes feuilles... des gens que j'ai croisés ici et là, des personnes du
passé... des personnes que je connais, et d'autres que je ne connais pas;
un jour peut être des paysages, je ne décide pas;
comme peut être nos ancêtres;
le dessin primaire, le dessin automatique, j'ai découvert, par hasard;




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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 20:10

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plusieurs d'entre vous m'ont demandé qu'est-ce que le dessin automatique, en fait deux personnes, mais deux c'est plusieurs, et ça fait mieux d'écrire plusieurs,

au début c'était de l'écriture, dans plein de langues, des plans, des dessins vagues au stylo
puis peu à peu, avec les fusains, ça s'est précisé
j'ai chercher à savoir le qui, le comment et le pourquoi

pour certaines personnes, j'étais sûrement médium, et l'au delà m'envoyait des messages, bof ! que néni, je n'y crois pas, ou alors c'est que mes morts m'ont oublié, j'avoue que sur le coup j'ai eu le fabuleux espoir de pouvoir leur parler,

j'avais besoin de savoir,

en vérité les choses sont plus simples et naturelles que cela, rien d'exceptionnel,

j'ai été une enfant rêveuse, dévoreuse de livres, tout y passait, même ceux que je ne comprenaient pas, les mots chantaient, les chiffres me rendaient heureuses, les nuages étaient des lieux d'aventures, une fourmilière des personnages, les fleurs vivaient leur vie etc...
je m'endormais dans des rêves de princesses, enfin comme tous les gosses je pense, mais aussi,
j'étais très timide, mauvaise élève à ce qu'on dit, myope, très myope, ajoutés à cela une gosse petite et maigre, les années 61 à 68, une école composée uniquement d'éléments féminins, appelée école des filles, une maîtresse dont j'avais une trouille, comme on ne peut l'imaginer,
pour la première fois de ma jeune vie, je rencontrais la méchanceté,
une maîtresse qui prenait une voix stridente, quand elle s'adressait à nous les enfants du fond de classe, peut-être pensait-elle que nous étions sourdes, et bien non je n'étais pas sourde, mais j'avoue ne jamais avoir pu lui dire qu'à cette distance son visage, le tableau et le reste, et bien, c'était un peu flou,
idem dans la cour de récré
j'ai passé deux ans dans le fond de cette classe avec maîtresse terreur, et les autres ânesses, mes copines,
il y avait deux gamines algériennes qui venaient d'arriver au pays des mineurs, une gamine qui habitait en roulotte et voyageait, une gamine espagnole dont le papa travaillait dans une usine de filature,
mes quatre copines avaient un français approximatif, mais qu'importe nous parlions toutes "enfant", langage courant et peu connu:
regards, signes, silences, mouvements des lèvres, mimiques du visage, pieds sous la table, etc...
c'est ainsi que j'ai appris l'écriture arabe, à voyager depuis ma table d'école, des mots dans d'autres langues, et bien d'autres choses que cinq fillettes rangées au placard, se sont communiqués,
et de ce fait j'ai développé une certaine intuition,
tandis que "l'autre folle" brandissait mon cahier, entaché d'encre, (de si belles taches) en vociférant, j'apprenais que les intonations de voix, que les odeurs, les mouvements, et je ne sais quoi de subtil que nous dégageons, pouvaient donner des informations sur les intentions des personnes,

par la suite, bien qu'ayant une maîtresse un peut plus futée, non, beaucoup plus futée, avec qui j'ai eu des bons-points, des images, et mon retard scolaire rattrapé, j'ai continué de fonctionner de manière intuitive, bien entendu je n'en avais pas conscience, et j'ai longtemps pensé que l'on était tous fait du même moule affectif,

certains parle de sixième sens, nous l'avons tous, ça j'en suis certaine, enfoui quelque part depuis la nuit des temps, oublié, rangé, prêt à sortir naturellement,
il se révèle dans certaines circonstances, heureuses ou non, suivant la personnalité, suivant les valeurs, l'éducation, et bien d'autres choses du même genre,
il fait partie de ce que l'on ne "voit" pas et n'explique pas encore, tout comme on n'expliquait pas les maladies, les atomes et pleins d'autres trucs,

...lorsque je m'assoie dans mon fauteuil, mon carton à dessins sur les genoux, le fusain dans une main, dans la pièce sombre et le silence, les yeux fermés, je laisse aller ma main que guide mon subconscient, je ne sais ce que je dessine, des émotions sûrement, des souvenirs, des personnes croisées qui quelque part m'ont interpellée,
quand j'ouvre les yeux, dans la pénombre je vois, les traits que mes doigts estompent...

...les émotions libérées, je me sens tranquille...

quand je vous disais qu'en fait les choses sont simples,
pourquoi ai-je écrit en latin, en arabe, en anglais, en espagnol, alors que je ne connais que le français, tout simplement par ce que le cerveau humain enregistre beaucoup plus de choses que l'on ne croit et que ce sont là des souvenirs de mon enfance, non, en vérité plus de cinquante ans de souvenirs, rangés quelque part, qu'un jour un accident au travail à fait exploser, éparpillés, démultiplié,
et moi avec mes petits moyens je n'ai trouvé que cette façon, en les dessinant, de les ramasser pour les ranger, mieux qu'ils n'étaient,

car dans notre mémoire, pour peu qu'on s'y attarde, tel l'immensité de l'univers, y règne l'immensité de la pensée, mettez bout à bout toutes vos connaissances, vos émotions, vos pensées et vous serez bien surpris de tout ce que vous savez,

...les émotions libérée, je me sent apaisée...

je pose mon dessin, quand je le reprend, je laisse mon instinct me guider, mon imagination aller,  pour vraiment le terminer...

et là, pour vous montrer, je joins un dessin qui n'est pas retravaillé, et je vous montrerai ce qu'il va devenir ...



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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 10:28

dans mon dernier article, à ce sujet, je vous expliquais, comment je dessinais, en partant du dessin automatique,
(le dessin automatique, vu par réjane, dans la catégorie "comment...)
mon matos se compose de papier gros grain 224g, fusains, pastels en craies et crayons, crayon gomme, pour estomper: mes doigts, des cotons tiges(propres et 1er prix), du coton et d'un fixateur
j'allais oublier, mon support de travail, un carton à dessin posé sur mes genoux,

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voici donc le dessin que j'avais choisi pour en montrer la progression
tel qu'il m'est apparu à la lumière,








img041.jpg

après quelques jours passé sur ma cheminé,
me montrant à chaque heure un détail,
quand le moment est venu, et que j'ai "senti le dessin",
j'ai commencé, à l'aide d'un crayon gomme,
puis d'une craie et d'un crayon blanc,
par travailler les zones claires,
à chaque passage de craie, de crayon, j'applique  un fixatif, qu'il me faut laisser sécher, quelques minutes,
j'utilise un spray à cheveux, bas de game, les fixatifs coûtant très cher,


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puis, à l'aide d'un crayon noir et d'un fusain, je souligne, les ombres et les traits,
là encore j'utilise le spray, en cours et à la fin pour fixer le dessin,








ceci est la partie la plus importante du dessin,
maintenant je vais travailler au gré de ma fantaisie et de mon humeur, à la couleur, ou au fusain,
bien souvent, c'est en retravaillant les dessins, que l'écrit d'un article, me vient...

dans quelques jours, je vous le montrerai terminé, et peut être arriverai-je à le commenter...

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 23:32

chers visiteurs, demain, je parts trois jours, dans mon nord, ma région, celle où je suis née, mes racines quoi,
je vais voir ma maman, ma famille, boire l'eau de ma source, alors je vous dits à la semaine prochaine, passez un bon "oui kend" (désolée je ne suis pas bonne en anglais), rigolez, rigolez, je vais vous demandez d'écrire en chti!!!

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dans l'article deux concernant ma façon de dessiner, je vous avais montré l'évolution de mon dessin, le voici tel qu'il était après le gommage et l'éclaircissement des zones claires
maintenant, je peux me laisser aller à la réflexion, l'imagination, la fantaisie...





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tout en travaillant dessus, je commence à le saisir et à comprendre ce j'y ai mis, de moi, de mes émotions, des autres...
tout ce que je sais, c'est que pour moi, beaucoup de tendresse dans ce dessin, un peu d'inquiétude aussi...
chez moi, de mes quatre enfants, reste le petit dernier, les autres ont pris leur envol, comme il se doit,
en vérité le petit dernier, est lui aussi pas loin de s'envoler, le temps de faire son nid,
il vit chez moi avec sa compagne,
une jeune femme adorable et jolie,
ils vont avoir un enfant, au printemps,
presque en été même, une petite fleur, pour les beaux jours

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à bientôt


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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 10:26



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ce dessin, je l'ai réalisé il y a deux deux ans
c'était donc dans le début...
quand je commençais à les retravailler,
je l'ai fait dans les mêmes conditions que les autres,
en partant d'un dessin automatique,
technique, que j'explique dans un article de la catégorie comment...


ce jour là j'étais aller voir une expo sur l'inde, avec ma garde rapprochée personnelle, j'entends par là mes enfants, mon agoraphobie pouvant se déclencher, si foule il y avait...
et j'ai posée "la" question, la question qui m'a value, une crise de panique, que je n'ai pu surmonter qu'en la dessinant,
j'ai demandé au vendeur, si les vêtements qu'il vendaient, étaient le travail d'enfants...
son doux visage souriant, s'est transformé dans un rictus de colère,
"vous les européens...", je n'ai pas entendu la suite, j'ai juste compris que depuis la sortie de certains films sur le travail des enfants, nous, les bien heureux, avions fait dégringoler certaines ventes en posant nos questions idiotes,
et, tandis que je lui disais, d'un ton monocorde, d'une voix qui n'était pas la mienne, "sale con, on peut parler...",
mes enfants m'entraînaient dehors en larme et sans force, dans l'incapacité que je suis d'exprimer une colère, je retrouvais mes esprits devant un café, peut être cueilli par des mains enfantines,mais sûrement de toute façon par des travailleurs sous-payés,
sur une table en bois, une chaise en bois, bien protégée par un paravent, derrière moi, en bois exotique, que je ne sais d'où il provient, ce bois...

et en rentrant chez moi, l'envie de dessiner...

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